Marque historique relancée en 2024, Eska continue d’étoffer sa collection de plongeuses avec une nouvelle édition limitée, la Green Turtle. On y retrouve l’ADN très affirmé de l’Amphibian 250 — lunette à graduation « countdown », cadran sandwich aux chiffres surdimensionnés — dans une teinte vert fumé qui apporte profondeur et personnalité, le tout assemblé à Besançon et animé par un Sellita SW200.

Une maison centenaire, réveillée avec soin
Fondée en 1918 à Granges (Soleure), Eska fut longtemps diffusée en Europe comme sur les continents américain et sud-américain avant de s’éteindre en 1987. La marque renaît aujourd’hui sous l’impulsion de Christophe et Sinicha, avec une ligne directrice claire : réinterpréter des signatures historiques avec un œil contemporain. L’Amphibian 250, inspirée de l’énigmatique Amphibian 600 dont quatre exemplaires seulement sont connus, a ouvert la voie ; elle s’inscrit désormais en collection permanente aux côtés des White Shark et Black Shark, et d’éditions limitées comme la Red Viper.
Cadran vert fumé : profondeur et lisibilité

La Green Turtle ne se contente pas d’une nouvelle teinte : son cadran vert fumé aux bords assombris accentue la sensation de relief. La construction sandwich et les chiffres arabes surdimensionnés aux quatre points cardinaux restent la signature du modèle, secondés par une trotteuse lollipop à pointe verte — détail malicieusement assorti. Côté lunette, Eska revoit l’insert et remplace les index bâtons intermédiaires par de petits cubes pleins pour une lecture plus graphique.
À noter : la graduation de lunette « countdown » (compte à rebours) n’est pas la plus courante sur une plongeuse moderne ; elle demeure l’un des traits d’identité de la famille Amphibian. Monochrome Watches
Un clin d’œil de profondeur : 136 « fathoms »
Pourquoi 136 exemplaires ? Eska fait rimer symbolique et technique : 136 brasses (fathoms) correspondent à l’étanchéité de 250 m affichée par le modèle. Un jeu d’échelle qui parlera aux amateurs de plongée et rappelle le soin porté aux détails.
Boîtier, verre et ergonomie : l’allure « skin diver »

Le boîtier en acier 316L conserve des proportions « portables » : 40 mm de diamètre, 13,5 mm d’épaisseur et 46 mm corne à corne. Il est coiffé d’un saphir double dôme (AR), surmontant une large lunette unidirectionnelle, et associé à un fond plein. L’étanchéité est testée à 250 m / 25 ATM.
Monochrome rappelle au passage la présence d’un insert noir en saphir et la graduation de lunette luminescente en « countdown ».
Mouvement suisse, assemblage français
Sous le capot, l’automatique Sellita SW200 bat à 4 Hz, 26 rubis, 38 h de réserve de marche, stop-seconde à la mise à l’heure. Chaque montre est assemblée à Besançon, berceau de l’horlogerie française. Un choix qui marie rigueur helvétique et savoir-faire local.
Monochrome précise l’usage d’une Super-LumiNova « Old Radium » sur index et aiguilles, pour un rendu vintage bien dosé.
Au poignet : le bon combo

La Green Turtle est livrée sur un bracelet tropic en FKM vert, développé en collaboration avec Rub Strap — confortable, résistant et raccord avec la thématique chromatique.
Prix et disponibilité
Édition limitée à 136 pièces, la Green Turtle est disponible immédiatement au prix public de 990 € TTC (France) sur le site de la marque.
Le produit est bien référencé en ligne, avec les mêmes spécifications et le pricing public affiché.